Les bons

Discographie, les bons et les moins bons

Duets: Re-working The Catalogue (2015)

Considéré par beaucoup comme un des plus grands disques live de l’histoire du rock, ce double en public est un classique des seventies. Un beau morceau de bravoure où Van laisse libre cours à son amour pour le rythm’n’blues au milieu de ses propres compositions qui ne souffrent guère de la comparaison. Le problème de ce disque est celui des doubles live, particulièrement ceux des seventies. Il faut se taper les versions à rallonge, les solos et la durée de tout ça. Bref, ça a pas mal vieilli même si on l’écoute encore avec beaucoup de plaisir.


Live at the Grand Opera house (1984)

Un album que j'ai beaucoup écouté. J’avais à l’époque la cassette qui trainait dans ma voiture et je passais et repassais cette cassette dans l’autoradio. Avec le recul, je suis bien obligé de reconnaître que c’est un disque qui n’apporte pas grand chose à la discographie de Van. La mayonnaise ne prend que très rarement. A réserver aux inconditionnels.


A night in San Francisco (1994)

Le disque live est un exercice périlleux que Van, comme pas mal d’autres, a parfois raté. Ce double enregistré à San Francisco ne déroge pas à la règle. La présence d’un big band très bien huilé donne une tonalité jazz-soul, omniprésente, jusqu’à rendre l’ensemble un peu indigeste. Il chante pourtant juste et bien mais sa voix surnage difficilement, surtout qu’il n’hésite pas à laisser la part belle à ses invités (dont sa fille Shana). Un exercice de style pas vraiment convaincant, très loin des envolées inspirées ou de la rage des débuts…


Too long in exile (1993)

Une petite déception ! Too long in exile marque, après les albums très réussis de la fin des années 80 et ceux du début des années 90, un retour aux sources. Ca commence très bien avec trois superbes morceaux dont une reprise du “lonely avenue” de Ray Charles et un bon blues “Big time operators”. Par contre la suite est franchement pénible à une ou deux exceptions près. Ceux qui veulent avoir la version de “Gloria” avec John lee Hooker se le procureront quand même. Les autres passeront leur chemin car tout le reste du disque se dilue dans un exercice de style visant à démontrer la virtuosité des accompagnateurs. C’est pas le Van que je préfère !


Days like this (1995)

Coming soon


His band and the street choir (1970)

Pas le plus connu mais à n’en pas douter, l’un des grands disques de Van. Cet album vient juste après les deux chefs-d’oeuvre inaugauraux que sont « Astral Weeks » et « Moondance ». C’est un album plus léger où Van laisse libre cours à sa passion pour la soul et le rythm’n’blues. Plus de traces ici d’expérimentations jazzy, d’audaces créatrices qui vont bien à l’époque. Ceci explique peut-être pourquoi « His band and… » ne figure que rarement dans le classement des grands disques de Van. Pourtant, l’enjoué « Domino » qui ouvre l’album, « Gypsy Queen » sous influence Al Green ou bien encore l’habité « Crazy face » ou « If I ever needed someone » (dans la veine du grand Sam Cooke) sont des classiques qui méritent, aujourd’hui encore, d’être redécouverts.


The philosopher's Stone (1997)

Rempli d’inédits enregistrés entre 1969 et 1988, cette compilation de deux CD mérite vraiment le détour. Tout n’est pas du même niveau et certaines chansons, disons le clairement, n’auraient pas mérité l’exhumation. Mais pour quelques blues bien troussés « Really don’t know », quelques ballades dont il a le secret « Not supposed to break down » et un authentique chef d’oeuvre, « Wonderful Remark », ce bel objet mérite de figurer dans la discothèque de tous les fans de Van.