Les recommandés

Discographie, les recommandés

It’s too late to stop now (1974)

Considéré par beaucoup comme un des plus grands disques live de l’histoire du rock, ce double en public est un classique des seventies. Un beau morceau de bravoure où Van laisse libre cours à son amour pour le rythm’n’blues au milieu de ses propres compositions qui ne souffrent guère de la comparaison. Le problème de ce disque est celui des doubles live, particulièrement ceux des seventies. Il faut se taper les versions à rallonge, les solos et la durée de tout ça. Bref, ça a pas mal vieilli même si on l’écoute encore avec beaucoup de plaisir.


Hardnose the highway (1973)

Un dilemme ! Hardnose the highway a ses inconditionnels qui voient en lui un des disques majeurs de Van. Je ne suis pas loin de partager cet avis même si je ne le situe pas au même niveau que les chefs d’oeuvre cités plus haut malgré ou à cause de “Snow in San Anselmo” et ses choeurs célestes. On peut aussi y regretter quelques digressions jazzy qui donnent parfois un côté boursouflé à l’ensemble. J’ai l’air de cracher dans la soupe, là mais ne nous méprenons pas, Hardnose est un excellent disque et recèle quelques miracles d’écriture comme seul Van en a le secret : “Warm love”…


Enlightenment (1990)

Du bon voire du très bon, Enlightenment annonce Hyms to the silence. Plus concis, on peut aussi le trouver un peu moins dense. Il fait aussi partie de ces disques sortis pendant l’une des périodes les plus créatrices de Van ; la fin des 80’s et le début des 90’s. Real real gone qui ouvre l’album est un classique instantané.


No guru, no method, no teacher (1986)

CJe suis pas loin de penser que Van n’a jamais si bien chanté que dans les années 80 et le début des 90′s. Peut-être cette période correspond t-elle à une forme de maturité artistique dont “No Guru, no method, no teacher” est l’une des pierres angulaires. Tout ici évoque la sérénité. Le chant, on l’a compris, est magnifique. Les arrangements sont un modèle de raffinement, baignés de choeurs suaves et de cuivres discrets. Il manque juste peut-être a grande chanson qui propulserait ce disque dans les indispensables. Mais pour l’ambiance magique ici posée de bout en bout, il serait dommage de passer à côté.


Poetic champion compose (1987)

Coming soon


His band and the street choir (1970)

Pas le plus connu mais à n’en pas douter, l’un des grands disques de Van. Cet album vient juste après les deux chefs-d’oeuvre inaugauraux que sont « Astral Weeks » et « Moondance ». C’est un album plus léger où Van laisse libre cours à sa passion pour la soul et le rythm’n’blues. Plus de traces ici d’expérimentations jazzy, d’audaces créatrices qui vont bien à l’époque. Ceci explique peut-être pourquoi « His band and… » ne figure que rarement dans le classement des grands disques de Van. Pourtant, l’enjoué « Domino » qui ouvre l’album, « Gypsy Queen » sous influence Al Green ou bien encore l’habité « Crazy face » ou « If I ever needed someone » (dans la veine du grand Sam Cooke) sont des classiques qui méritent, aujourd’hui encore, d’être redécouverts.


The philosopher's Stone (1997)

Rempli d’inédits enregistrés entre 1969 et 1988, cette compilation de deux CD mérite vraiment le détour. Tout n’est pas du même niveau et certaines chansons, disons le clairement, n’auraient pas mérité l’exhumation. Mais pour quelques blues bien troussés « Really don’t know », quelques ballades dont il a le secret « Not supposed to break down » et un authentique chef d’oeuvre, « Wonderful Remark », ce bel objet mérite de figurer dans la discothèque de tous les fans de Van.