Sélection disques 2006
Rédigé par costello22 / 31 décembre 2006 /
Les meilleurs disques de 2006
Annoncé comme le grand disque rock'n'roll de 2006, le single annonciateur 'Country Girl' avait fait naître les plus espoirs les fous. L'album est pas toujours du même niveau mais il contient néanmoins trois ou quatre grenades blues rock dégoupillées de manière magistrale par Bobby Gillepsie et sa troupe, tout près des meilleurs Stones période early seventies.
L'album de la reconnaissance pour les frères Dune. La production, moins artisanale que sur les précédents albums, et les choeurs féminins constituent ici un très bel écrin pour quelques chansons magnifiques 'Your name / my game' ou 'I whish that I could see you soon', parmi les meilleures jamais écrites par les frangins
Un disque étonnant de maturité par un groupe rouennais dont on reparlera. L'inspiration puise nettement dans le meilleur de l'Americana (le formidable 'Cactus Kid' mais la qualité d'écriture en français hisse très haut ce coup de maître initial, à la hauteur du patronnage revendiqué de Maupassant (voir le nom du groupe)
La livraison annuelle du maître Bob. Un disque plutôt bluesy qui ne rivalisera pas avec ses meilleurs livraisons mais qui contient quelques blues ('Thunder on the mountain') qui font un ordinaire très convenable.
Définitivement pas le meilleur de la série des American, mais à ce niveau de profondeur, il n'y a pas grand monde pour contester la suprématie du roi Johnny
Le fils de Richard et Linda Thompson (quelle filiation !) signe un très beau disque de pop lumineuse, dans lequel la guitare à Papa dessine des motifs électriques qui enluminent la musique du fiston
Le chef d'oeuvre de Will Oldham. Tout au moins, son disque le plus évident. Il creuse toujours le même sillon, une country qui va à l'essentiel, qui se contente de peu, qui préfèrera toujours le dépouillement aux enjolivures. Mais ici, rehaussées de quelques voix féminines, les mélodies ('Cursed sleep') de Will Oldham touchent parfois au sublime.
Un van d'inspiration country. Même commentaire que pour le Dylan. Pas son meilleur mais l'ensemble est tellement bien foutu qu'il serait dommage de bouder son plaisir
Trop long, ce disque, composé en grande partie d'inédits, rassemble quand même quelques classiques instantanés figurant pour l'essentiel sur BAWLERS ("Brailleurs"), le premier des trois disques.
Les Bellrays abandonnent (un peu) la furie punk rock des débuts pour lorgner du côté d'une soul tendance funk seventies à grand renfort de wah-wah et de lignes de basse musclées. On perd donc un peu l'énergie garage du groupe et le chant survitaminé de Lisa Kekaula. Mais pas de regrets pour autant car au final, le meilleur titre du lot, la chanson qui donne son nom à l'album, est celle qui symbolise au mieux l'évolution du groupe.